Le Monde de Narnia - L'Odyssée du Passeur d'Aurore

Le Monde de Narnia

L'Odyssée du Passeur d'Aurore

Note : 3/5

Sortie : 08 Décembre 2010

Genre : Aventure, Fantastique

De : Michael Apted

Durée : 1h55 min

Acteurs principaux :

Skandar Keynes : Edmund Pevensie

Georgie Henley : Lucy Pevensie

Ben Barnes : Le roi Caspian

Will Poulter : Eustache Scrubb

Gary Sweet : Drinian

Anna Popplewell : Susan Pevensie

William Moseley : Peter Pevensie

Tida Swinton : La Sorcière Blanche

Laura Brent : Liliandil

Synopsis

    Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore.
    Rejoignant Caspian, devenu roi, et l’intrépide souris guerrière Ripitchip, ils embarquent pour une périlleuse mission dont dépend le sort même de Narnia. A la recherche de sept seigneurs disparus, nos voyageurs entament un envoûtant périple vers les îles mystérieuses de l’Est, où ils ne manqueront pas de rencontrer tant de créatures magiques que de merveilles inimaginables. Mais ils devront surtout vaincre leurs peurs les plus profondes en affrontant de sinistres ennemis, tout en résistant à de terribles tentations auxquelles ils seront confrontés.
    Il est temps pour eux de faire preuve d’un courage légendaire au cours d’une odyssée qui les transformera à jamais et les emportera au bout du monde, où le grand Lion Aslan les attend. 

En 2 mots...

    Troisième volet des aventures du Monde de Narnia, toujours aussi riche en créatures fantastiques, paysages extraordinaires et effets spéciaux réussis. Mais pour la première fois en 3D.

    Après la foi, sa perte et sa quête, l'habituelle métaphore biblique, propre à la saga, développe le thème de la tentation.

    Cet opus est de loin le plus abouti au niveau du scénario même si quelques détails furent ajoutés par rapport à l'œuvre originale.

    Humour, aventure, morale, anciens et nouveaux personnages sont au rendez-vous et assurent au spectateur, une odyssée... du fond de son fauteuil sur une bande originale féérique.

Pour aller plus loin...

    Nouveau chapitre de la saga du Monde de Narnia (en 3D) et nouveau réalisateur.

Michael Apted ( Amazing Grace en 2006 ) relève le défi avec brio et nous propose l'adaptation du cinquième tome de la série de livres de C.S. Lewis : L'Odyssée du Passeur d'Aurore, écrit en 1952.

    Précisons donc que le premier tome : Le Neveu du magicien (1955) et le troisième : Le Cheval et son écuyer (1954) n'ont pas été adaptés au cinéma.

    Après la foi, sa perte et sa recherche, la tentation est le thème biblique autour duquel se construit l'histoire mais surtout les personnages.

    En effet, à bord du bateau : Le Passeur d'Aurore, personnage à part entière du film symbolisant le Monde de Narnia, les personnages font un double voyage : une aventure dangereuse dans des mers peux certaines mais surtout inconnues, mais aussi un parcours psychologique en devant résister à toutes les tentions les plus profondes qu'ils ont (cachent ?) en eux.

    Lucy Pevensie (Georgie Henley), présente dans les trois volets est présentée sous de nouveaux traits : sûr d'elle, sincère et profondément honnête, elle est maintenant complexe et doit apprendre à grandir et comprendre de nouveaux sentiments.

    Edmund (Skandar Keynes) est lui toujours aussi jaloux et désireux d'être roi. Il devra apprendre à être patient et faire confiance.

Pour l'anecdote : L'acteur a mis sa carrière au cinéma entre parenthèses depuis qu'il a été admis à la prestigieuse université de Cambridge afin de suivre des études sur le monde arabe. Université où l'écrivain de Narnia C.S. Lewis fut lui même enseignant en littérature.

    Revenons sur le bateau Le Passeur d'Aurore, pièce maitresse du film.

Personnage à part entière, le réalisateur a veillé au moindre détail lors de sa construction s'inspirant alors du bateau du Capitaine Cook : l'Endeavor. 

  400 personnes dont des experts en constructions navales ont réussi, en 21 semaines, à donner naissance au navire avec un budget de 2,7 millions de dollars.

    Jamais mis en mer, Le Passeur d'Aurore fut installé face à la mer pour tromper le spectateur et posé sur un mécanisme sophistiqué qui reproduit les mouvements des vagues sur le navire : le cadran.

    Les décors intérieurs furent eux aussi réalisés avec soin particulier, par les studios Warner Roadshow afin de se rapprocher le plus possible de la description qu'en fait C.S Lewis dans son livre. Effet garanti !!

   Pour l'anecdote : L'inscription « Tous les Narniens remercient du fond du cœur l’équipe de construction du majestueux Passeur d’Aurore pour ses idées brillantes et son habileté technique .» est lisible au pied du mât. Un beau clin d'œil fait à toute l'équipe à l'initiative de Barry Robison, chef décorateur.

    Une scène où les effets spéciaux suscitent aussi certaines interrogations est celle de l'inondation de la chambre dans la maison de la famille du cousin Eustache.

Le décors fut tout simplement bâti sur une plate-forme mouvante permettant ainsi de l'inonder dans l'un des bassins des studios.

    Tous les effets spéciaux sont donc soignés rendant alors le lion Aslan et la souris Ripitchip aussi vrais que nature et expressifs à souhait.

    L'Odyssée du Passeur d'Aurore est le livre le plus apprécié par les fans de la série de C.S. Lewis, il est aussi le film le plus abouti et le scénario le plus complexe interprété par des acteurs talentueux. Précisions que l'intrigue des sept épées a été inventée par les scénaristes afin de rendre l'histoire plus captivante pour le spectateur.

    Une histoire à double lecture pour toute la famille, dont les créatures n'ont d'égale que la beauté des paysages (le tournage eut lieu en Australie pendant 90 jours) et la bande originale... envoutante.

    Un cocktail qui a pourtant fait fuir la Walt Disney Company qui déçue par les recettes du précédent volet : Prince Caspian (2008) ne souhaita pas produire L'Odyssée du Passeur d'Aurore.

    Un film féérique et identifiable au service de la bonne parole.... « Narnia ».

xXx