mercredi 1 décembre 2010

Takers


Takers




Note : 2/5

Sortie : 24 Novembre 2010
Genre : Policier, Action
De : John Luessenhop
Durée : 1h45 min

Acteurs principaux :

Paul Walker : John Rahway
Matt Dillon : Jack Welles
Chris Brown : Jesse Attica
Hayden Christensen : AJ. The Builder
Idris Elba : Gordon Jennings
Steve Harris : Lieutenant Carver
Jay Hernandez : Eddie Hatcher
Marianne Jean-Baptiste : Naomi


Synopsis

Amis de longue date, Gordon Jennings, John Rahway, A.J. et les frères Attica vivent dans le luxe. Voitures de sport, costumes chic et femmes superbes : l’argent coule à flots. Leur secret ? Des braquages de banque ultra sophistiqués. Un seul par an, d’une extraordinaire audace et réglé dans les moindres détails.
Mais leur dernier exploit a précipité l’inspecteur Jack Welles à leurs trousses. Flic de la vieille école, il a tout sacrifié à son job – femme, enfant et vie privée – et il s’est juré de les coincer avant leur prochain coup.
C’est alors que Ghost, un ancien complice de la petite bande, refait surface après un séjour en prison et leur propose le casse du siècle, celui qui leur permettra de raccrocher définitivement…
Ils n’ont que cinq jours pour se préparer. Ils ignorent alors qu’ils vont se retrouver sur le chemin de la mafia russe. Ils ne savent pas que Jack Welles les serre de plus en plus près. Entre vieilles rivalités, trahisons, ennemis dans l’ombre et coups du sort, l’opération se complique sérieusement, d’autant que personne ne peut imaginer ce qui se prépare…


En 2 mots...

       Nouveau film de braquage qui malheureusement n'apporte rien de plus que ses prédécesseurs dont la liste est sans fin.
       Un scénario sans surprise au service d'une mise en scène qui se veut toutefois moderne et dynamique. Des clichés et des répliques déjà entendues qui s'enchainent à la même vitesse que les balles des revolvers, fusils à pompe et autres armes à feu.
       Bref, un style vu et revu qui marche à tous les coups même s'il faudra s'armer de patience pour comprendre l'intérêt cinématographique du film.

Pour aller plus loin...

Deuxième film pour le réalisateur John Luessenhop (Lockdown) qui s'associe avec l'acteur Gabriel Casseus (Le Témoin du mal, La Chute du faucon noir, Lockdown...) alors co-scénariste mais aussi Michael Ealy présent au casting.

Il faut savoir qu'à l'origine le titre prévu été Bone Deep mais la condamnation de l'acteur et chanteur Tip Harris a obligée les distributeurs a opter pour Takers.
Il en est de même pour la promotion du film, au départ centrée sur le chanteur et acteur Chris Brown, qui fut modifiée à cause des accusations de violence sur la chanteuse Rihanna et de port d'arme illégal.
Notons alors que Takers a dans son casting deux célèbres rappeurs qui sont de plus producteurs exécutifs du film.

Quarante cinq jours de tournage et vingt millions de dollars furent nécessaires à la réalisation du projet.
Un tournage dont le choix du lieu fut problématique : dans un premier temps prévu à New York mais les attentats du 11 septembre poussèrent l'équipe du film à choisir une ville de la Côte Ouest. Tout d'abord San Francisco pour finalement se tourner définitivement vers Los Angeles. Précisions que même la ville de Hong Kong fut évoquée.

Aucun effets spéciaux n'a été utilisé pour les scènes d'actions apportant ainsi une touche personnelle au film.
Nous remarquons que le scénario a été écrit de manière à ce que tous les principaux acteurs aient leur séquence de gloire, un fait qui peut alors devenir gênant si on y prête trop d'attention.
Matt Dillon (Blindés, L'Employé du mois, Sexcrimes...) est un grand habitué des films de braquages et hold-up, il récidive avec Takers. Il en est de même pour Paul Walker (saga Fast & Furious, La Peur au ventre...) et les films d'action.
Coup de coeur pour l'acteur canadien Hayden Christensen ( New York, I Love You, Jumper...) bien loin de son rôle d'Anakin Skywalker dans la Saga Star Wars : Episode III – La Revanche des Sith. Petit jeune sensible est protégé de la bande, il est probablement le seul intérêt du film qui se veut rempli de clichés et de répliques entendues encore et encore dans ce genre de film.
Les hommes sont armés et font la loi alors que les femmes sont réduites à de simples objets et désirs. Un manque de valorisation de la part des scénaristes, loupant ainsi une occasion d'apporter « le » plus du film.
Pour l'anecdote, les acteurs ont suivis un stage de tirs à balles réelles avec des armes de tous calibres notamment ceux employés dans le long-métrage : revolvers, fusils à pompe... .

La séquence final se déroule dans le célèbre Roosevelt Hotel, sur une bande sonore composée majoritairement de violons intensifiant ainsi l'action qui fait figure de climax* du film.

Un film sans nouveauté qui prend vite son publique en otage tant par son manque d'audace que par son absence d'inventivité

La victime de Takers ? Notre porte monnaie.


* Climax : point culminant de plus grande intensité d'une force dans une série ascendante.

xXx




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